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Combien l’on est heureux lorsque l’on est nourri, comme les oiseaux, de la main d’un seul homme qui leur jette son grain sans les examiner de près, sans savoir exactement s’ils en sont dignes ! Vivre comme un oiseau qui vient et s’envole et qui ne porte pas de nom dans son bec ! C’est ma joie de me rassasier ainsi au banquet du grand nombre.
Friedrich Nietzsche
Aurore (1881) Aphorisme 470